La volonté d'agir et de « faire une différence »
Je suis originaire du petit village de Bois-Franc, dans la Vallée-de-la-Gatineau, mais j’ai surtout vécu ensuite à Maniwaki.
On était huit dans la famille. C’était encore l’époque de la revanche des berceaux et aussi l’époque où les plus jeunes héritaient des vêtements et des chaussures des plus vieux.
La plupart des familles étaient pauvres. Avant de se payer quelque chose, fallait alors trouver des sous d’abord.
Je suis donc devenu camelot pour le journal Le Droit, sans savoir à ce moment-là qu’un jour je dirigerais la salle de nouvelles de ce quotidien. Les revenus de mes premiers mois ont servi à l’achat de ma première bicyclette.
Mes premiers contacts avec la politique remontent à l’année 1969. La nouvelle école secondaire Cité étudiante de Haute-Gatineau venait d’ouvrir ses portes et il fallait élire un premier conseil étudiant. Après une courte campagne électorale, j’ai eu l’honneur d’en devenir le premier président.
Quelques années plus tard, j’allais toucher à un domaine qui tracerait finalement tout mon parcours professionnel, celui-du journalisme, mais qui me remettrait aussi en contact avec la politique… fédérale cette fois.
Ce premier contact, en 1973, avait bien sûr un nom : Thomas Lefebvre. Il avait été élu sous la bannière libérale, en 1965, avec une faible majorité de 271 voix.
Je me souviens encore de ses paroles lors de la première rencontre et de la première entrevue, pour le journal L’Écho de la Lièvre, à Mont-Laurier : « Ce sont peut-être les mains que j’ai serrées dans le dernier jour de cette campagne qui m’ont permis de l’emporter », avait-il dit, avec fierté. C’était un homme attachant, proche des gens, et les électeurs le lui ont bien rendu en le réélisant à plusieurs reprises, toujours avec des majorités accrues.
Cinq ans plus tard, je signais mon premier texte dans le journal Le Droit et, depuis, la politique a toujours été omniprésente. Au cours des années, ma plume aura croisé à peu près tous les élus de la région, de Jocelyne Ouellette à Lawrence Cannon, de Benoit Pelletier à Barry Moore, de Réjean Lafrenière à Will Amos.
Au fil des années, de journaliste je suis devenu chef des nouvelles, directeur des sports, responsable de l’implantation des nouvelles technologie reliées à Internet, directeur de l’information et rédacteur en chef.
Tout en exerçant la profession journalistique, j’ai toujours été attiré par le bénévolat,
C’est ainsi que je suis devenu entraineur, dans l’Association du hockey mineur de Maniwaki, à une époque où il fallait qu’un jeune sache patiner pour être accepté dans une équipe. Mais l’Association n’avait aucun programme de formation pour ces jeunes. Fallait trouver une solution. Alors je me suis impliqué dans l’implantation de la méthode MAHG, un programme d’apprentissage accessible aux jeunes à partir de l’âge de cinq ans.
De fil en aiguille, pour ne pas dire d’une lame à l’autre, cette implication m’a mené jusqu’à la présidence de la Fédération de hockey sur glace de l’Outaouais.
Le bénévolat a toujours eu une place importante dans ma vie.
Actuellement, je suis président de la Maison de la culture de la Vallée-de-la-Gatineau et membre du conseil d’administration de la Fondation Santé Vallée-de-la-Gatineau. J’ai également été membre du conseil d’administration du Centre de santé et de services sociaux de la Vallée-de-la-Gatineau, avant la réforme qui a fusionné tous les centres locaux pour former le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO).
Du bénévolat, j’en ai aussi fait en politique. J’ai été président régional de l’Outaouais pour le Parti libéral du Québec et également président de l’Association libérale provinciale du comté de Gatineau. Je vois déjà un certain questionnement dans vos yeux, et je comprends !!!
Il n’y a pas de liens entre le Parti libéral du Québec et le Parti libéral du Canada et, pendant ces années, j’ai toujours été membre du Parti conservateur au fédéral.
Je remercie d’ailleurs tous mes amis et collègues libéraux de l’Outaouais pour leurs sincères mots d’encouragement lors de l’annonce de ma candidature pour le Parti conservateur, dans Pontiac.
Aujourd’hui, cette candidature n’est que la suite prévisible de mon implication dans le comté de Pontiac et la région de l’Outaouais depuis de nombreuses années.
Partout et toujours, c’est la volonté d'agit et de « faire une différence » qui m’a guidé.